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Le précariat
Livre

Le précariat

La nouvelle classe dangereuse

Bloomsbury, 2014 Mehr

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Classement éditorial

9

Caractéristiques

  • Innovant

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Guy Standing, professeur en développement à l’université de Londres, présente une analyse éloquente, indispensable et sans précédent des conséquences majeures de la mondialisation, à savoir la création et le maintien d’une sous-classe croissante et permanente de travailleurs temporaires, migrants, sous-payés et exploités : le ‘précariat’. Leur emploi ainsi que leur position sociale sont caractérisés par la précarité. Ce groupe englobe des millions de personnes originaires des zones rurales chinoises, qui affluent vers les villes pour occuper des emplois mal rémunérés, des femmes occupant des emplois tertiaires pénibles et sans contrat dans de nombreuses régions du monde ainsi qu’une génération de jeunes, à l’échelle mondiale, privée d’avenir professionnel ou d’emploi stable en raison d’un manque d’opportunités. Standing explique en quoi la mondialisation les a forcés à adopter ce mode de vie et milite pour leur réintégration dans la société. Tout en demeurant politiquement neutre, getAbstract recommande cette analyse révélatrice et innovante aux étudiants, représentants d’ONG, décideurs politiques, PDG, responsables RH ainsi qu’à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l’économie, la politique et les conséquences de la mondialisation.

Résumé

Néolibéraux, mondialisation et classes sociales émergentes

Les années 1980 ont vu l’avènement du néolibéralisme, une doctrine économique qui soutient la prépondérance du marché dans ‘tous les aspects de la vie’ et l’importance de la concurrence au niveau décisionnel. Les néolibéraux s’opposent aux syndicats, au contrôle de l’État et à la régulation. Ils souhaitent commercer partout dans le monde sans restriction, là où ils peuvent générer du profit. Ronald Reagan et Margaret Thatcher ont mis en pratique les idées néolibérales relatives à la dérégulation et aux marchés soumis à la loi de la jungle.

Les néolibéraux croient à la ‘flexibilité du marché du travail’, ce qui signifie que les entreprises sont libres de recruter des travailleurs dans les pays offrant les coûts les plus bas. De leur côté, les travailleurs suivent le travail, à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières. Le développement de la ‘mondialisation’ accroît le nombre de travailleurs faiblement rémunérés et sans racines, et reconfigure la société en nouvelles stratifications. Une nouvelle structure des classes apparaît. Ceux qui se trouvent au bas de l’échelle connaissent très peu les entreprises...

À propos de l’auteur

Professeur en développement au sein de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres, Guy Standing est également l’auteur de A Precariat Charter et Basic Income: A Transformative Policy for India.