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Parfois ingérables, toujours brillants
Livre

Parfois ingérables, toujours brillants

Repérer, manager et fidéliser les HAUTS POTENTIELS

Editions Eyrolles, 2019 Mehr


Classement éditorial

7

Caractéristiques

  • Pratique
  • Révélateur
  • Exemples concrets

Commentaires

Nombreuses sont les étiquettes associées aux personnes dotées d’aptitudes intellectuelles supérieures à la normale. On les désigne souvent sous les termes de hauts potentiels intellectuels, surdoués ou précoces. La psychologue Jeanne Siaud-Facchin a même popularisé le terme « zèbre » pour ses jeunes patients surdoués. Si la littérature spécialisée fait la part belle au thème de la surdouance en milieu scolaire, s’intéresser au quotidien d’un haut potentiel dans un contexte professionnel est en revanche un phénomène relativement récent. Sandrine Rampont, dirigeante d’entreprise et membre de Mensa (The High IQ Society), propose de décrypter le comportement du haut potentiel en entreprise tant pour ses managers que pour lui-même. Pour l’auteur, le haut potentiel combine à la fois une grande puissance intellectuelle et une hypersensibilité, et ce mode de fonctionnement cérébral est souvent susceptible, s’il n’est pas appréhendé, d’entraîner des réactions génératrices de tensions au travail. Un livre éclairant sur la surdouance en milieu professionnel, qui permet de comprendre pourquoi les hauts potentiels sont « toujours brillants » mais « parfois ingérables ».

Résumé

Les hauts potentiels représentent un atout important pour stimuler la croissance d’une entreprise dans un environnement toujours plus compétitif.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les interactions professionnelles et sociales du haut potentiel sont loin d’être harmonieuses, à tel point que ce dernier a souvent recours à des stratégies de déni de sa « nature profonde », d’évitement ou de suradaptation pour être accepté par ses pairs. Mais avant tout, qu’est-ce qu’un haut potentiel et quelles particularités possède-t-il que les autres individus n’ont pas  ? Les scientifiques ont mis en avant quatre caractéristiques propres aux enfants HPI : une vitesse de transmission des données et des informations plus rapide, une communication plus efficace entre les deux hémisphères du cerveau, une activité plus marquée de la zone fronto-pariétale lors de la résolution de problème et une dynamique de développement particulière du cortex cérébral. Ces capacités exceptionnelles ne signifient malheureusement pas que les HPI sont à l’abri de troubles de l’apprentissage, d’anxiété ou de dépression. Pour autant, les entreprises ne doivent pas négliger...

À propos de l’auteur

Sandrine Rampont a été directrice générale associée d’Infopro Digital et a piloté plusieurs entités du groupe en France et à l’international. Elle a dirigé les divisions médias, édition et formation du groupe RELX et est membre de Mensa (The High IQ Society).