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Vers un monde sans pauvreté

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Vers un monde sans pauvreté

L’entreprise sociale et l’avenir du capitalisme

Public Affairs,

15 Minuten Lesezeit
10 Take-aways
Text verfügbar

Was ist drin?

Le but d’une « entreprise sociale » n’est pas de réaliser des profits. Son objectif ? Changer le monde.

Classement éditorial

9

Caractéristiques

  • Innovant
  • Pratique

Commentaires

Dans cet excellent ouvrage, volontiers provocateur, Muhammad Yunus, lauréat du Prix Nobel de la Paix, expose sa vision de l’entreprise sociale, une entité d’un nouveau genre gérée comme une entreprise à but lucratif mais dont l’objectif principal, loin des préceptes chers au capitalisme, est le profit social. Sa vision est tout sauf utopique. En créant la Grameen Bank, célèbre institution financière de microcrédit, Yunus s’est fait le pionnier d’un nouveau concept : la microfinance. Plus récemment, sa collaboration avec le Groupe Danone a permis la création d’une entreprise commune pour produire et commercialiser des yaourts fortifiés au Bangladesh. Cet ouvrage relate l’implication de son auteur dans des entreprises sociales et propose de précieuses suggestions quant à leur évolution future. getAbstract recommande la lecture de cet opus à tous les dirigeants d’entreprise et entrepreneurs tournés vers l’avenir et qui souhaitent que leurs projets contribuent non seulement à leur intérêt propre mais également à l’intérêt de la société en général.

Résumé

Le problème du capitalisme

Le capitalisme comporte de nombreux avantages, et tout autant de limites et de carences. En effet, il n’est pas doté d’une conscience sociale ou de fondements éthiques. Selon la philosophie de la « responsabilité sociale des entreprises » (RSE), les entreprises doivent viser un objectif de « performance triple » aux niveaux financier, social et environnemental. Pourtant, le système capitaliste leur interdit formellement de privilégier la responsabilité sociale. Pour les entreprises traditionnelles, la responsabilité sociale est finalement synonyme d’irresponsabilité financière.

Un capitalisme sans entraves permet au riche de s’enrichir, au pauvre de s’appauvrir, au fort de diriger et de marginaliser le faible. Les mécanismes actuels suivants visant à limiter et à contrôler le capitalisme au profit du pauvre se sont révélés inappropriés :

  • Les gouvernements : Bien entendu, les gouvernements peuvent apporter leur contribution. Certaines nations développées disposent de systèmes démocratiques et de règlementations sophistiquées leur permettant de se prémunir contre la pollution, la fraude, les produits dangereux et...

À propos de l’auteur

Muhamad Yunus a fondé la Grameen Bank, une institution financière pionnière de microcrédit qui a permis à de nombreux villageois déshérités de sortir de la pauvreté. Il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2006.