Les meilleurs leaders font preuve d’empathie et se soucient de leurs employés. Ces derniers, en retour, cherchent à atteindre les objectifs fixés par le leader empathique. Hortense le Gentil, coach en leadership, avec Carole Lambert, explique comment ces « super-héros » du quotidien – les dirigeants d’aujourd’hui prétendument idéaux, mais distants – peuvent se transformer en leaders humains et efficaces, ayant à cœur l’intérêt de leurs collaborateurs. Elle incite ces leaders à changer d’état d’esprit et à adopter des constructions intellectuelles qui les aident à éliminer les impasses mentales limitantes.
Le leader doit faire preuve d’empathie.
Les grands leaders ne sont pas des super-héros infaillibles, bien que certains se comportent ainsi. De tels leaders excellent souvent à diriger avec la tête, mais il leur est impossible de diriger avec le cœur. En conséquence, ils ne peuvent pas devenir des « leaders humains » qui entrent en relation avec les autres et développent des objectifs partagés. Un leader doit en effet faire preuve d’empathie et d’un intérêt sincère pour ceux qu’il dirige. Rita McGrath, professeur de gestion à l’université de Columbia, explique que le management d’aujourd’hui ne repose plus tant sur « l’exécution et l’expertise » que sur l’empathie.
Un leader qui manque d’empathie ne remplit pas sa mission, et son échec finit par se voir. La preuve en est la longévité des entreprises. Dans les années 1920, l’entreprise moyenne du S&P500 pouvait espérer exister pendant 67 ans. Aujourd’hui, la plupart de ces entreprises ne durent que 15 ans, principalement en raison d’un leadership peu inspiré. De nos jours, 75 % des employés ne croient pas que leur entreprise se préoccupe d’eux. Le résultat est un désengagement alarmant...
Coach en leadership, Hortense le Gentil est également conférencière. Elle a écrit Aligned: Connecting Your True Self with the Leader You’re Meant to Be avec Caroline Lambert, qui a co-écrit The Heart of Business: Leadership Principles for the Next Era of Capitalism avec Hubert Joly. Caroline Lambert a été rédactrice adjointe pour l’Asie et correspondante à l’étranger pour The Economist.
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