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Le Pouvoir de la destruction créatrice

Bouleversements économiques et richesse des nations

Philippe Aghion, Céline Antonin et Simon Bunel

Belknap Press, 2021

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Cet ouvrage dense et académique propose une analyse moderne et exhaustive de la destruction créatrice tout en définissant les politiques et les priorités susceptibles de maximiser l’innovation au sein d’une économie. Se posant en ardent défenseur de certains outils du capitalisme, tels que les droits de propriété et les droits de propriété intellectuelle, cet essai ne manque pas de relever l’influence positive des entreprises innovantes sur la mobilité sociale et leur impact négatif sur la corruption. Philippe Aghion, Céline Antonin et Simon Bunel, tous trois économistes, apportent une contribution constructive et équilibrée à la littérature des économies modernes en expliquant comment les faire prospérer et quelles politiques publiques doivent être mises en œuvre pour y parvenir.

Résumé

La destruction créatrice offre un autre éclairage sur la croissance économique, la concurrence et les politiques publiques.

L’économiste Joseph Schumpeter a mis en avant le concept de destruction créatrice dans son ouvrage Capitalisme, socialisme et démocratie publié en 1942. Il y décrit la manière dont les entreprises prospèrent ou font faillite au fil du temps en raison des technologies et de l’innovation, et comment cette dynamique est essentielle pour stimuler la croissance et le développement. Le concept de destruction créatrice s’articule autour de trois affirmations. Premièrement, l’innovation et la diffusion du savoir doivent être au cœur du processus de croissance. Deuxièmement, l’innovation s’appuie sur la protection des droits de propriété et sur des mesures d’incitation, telles que les royalties obtenues grâce aux brevets. L’innovation fait suite à la décision d’investir, notamment dans la recherche et le développement. Il s’agit d’un mécanisme social qui répond aux mesures incitatives positives et négatives mises en place par les institutions d’un État donné. Troisièmement, les innovations rendent certains processus obsolètes...

À propos des auteurs

Philippe Aghion est professeur au Collège de France et à la London School of Economics. Celine Antonin est économiste senior à l’Observatoire français des conjonctures économiques. Simon Bunel est économiste senior à l’Institut national de la statistique et des études économiques.