Première nation Nuchatlaht : comment une bataille juridique pourrait changer les droits fonciers pour de bon
Les groupes autochtones se battent pour leurs terres depuis des décennies, souvent avec des résultats décevants
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Il y a plus de 20 ans, des promoteurs de Colombie-Britannique ont voulu construire une station de ski sur des terres sacrées de la nation autochtone Ktunaxa, qui s’est opposée au projet. Le gouvernement provincial l’a approuvé. Après des années de procédure à tous les niveaux d’appel, la Cour suprême du Canada a rejeté le recours des Ktunaxas en 2017. Cette année-là, Walter Michael, le défunt chef de la nation Nuchatlaht, a saisi la justice à propos des droits fonciers de sa Première Nation, comme l’a indiqué Troy Sebastian (NUPQU ʔA-Kǂ AM̓) dans The Walrus en 2023. Après des années de procès, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a accordé aux Nuchatlaht une victoire partielle le 29 avril 2024 en confirmant leurs droits sur une bande de terre isolée de six kilomètres le long sur l’île Nootka, comprenant un cours d’eau à saumons, un lac et des forêts menacées par l’exploitation forestière. Comme le signale le Seattle Times, cette victoire pourrait inciter les 200 autres Premières Nations de la province à saisir la justice. Cette décision fait de la Nation Nuchatlaht, qui compte 160 habitants, le deuxième détenteur de titres de propriété des Premières Nations de la province.
Résumé
À propos de l’auteur
Troy Sebastian (NUPQU ʔA·Kǂ AM̓), écrivain ktunaxa, a également publié des travaux dans The Malahat Review, The New Quarterly et Quill & Quire.
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