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Contrôle de gestion sociale
Livre

Contrôle de gestion sociale

Salaires, masse salariale, effectifs, compétences, performances

Éditions Vuibert, 2018 plus...

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Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Pratique
  • Exemples concrets
  • Niveau Expert

Commentaires

La remise en cause des modèles traditionnels d’organisation du travail, le changement de mentalité des salariés renforcé par l’arrivée du ‘3e type’ de collaborateurs sur le marché du travail, et la complexité croissante des notions de produit ou de performance exigent des entreprises qu’elles mettent en place de nouvelles formes de pilotage et de suivi. Face à ces contraintes inédites, le contrôle de gestion sociale apparaît comme un élément clé du pilotage organisationnel, en contribuant à une gestion RH plus efficace en termes de performance et de maîtrise des coûts. Bernard Martory, universitaire et enseignant en contrôle de gestion sociale, détaille dans cet ouvrage les étapes de la mise en œuvre d’un système de contrôle social. Il en aborde les différentes facettes : la rémunération, la masse salariale, les frais de personnel, la performance, la formation, la planification ainsi que les systèmes d’information et de contrôle. getAbstract recommande ce vade-mecum indispensable à tous les dirigeants, responsables des ressources humaines et contrôleurs de gestion sociale qui souhaitent déployer de nouveaux modes de contrôle susceptibles de les aider dans le pilotage de leur entreprise.

Résumé

La question de la rémunération

En contrôle de gestion sociale, la problématique des salaires implique d’harmoniser le système de rémunération avec l’évolution des différents métiers de l’entreprise, et de ‘restaurer des équilibres’ en tenant compte des changements internes et externes à l’organisation. Les trois points fondamentaux garantissant l’équilibre du système ont trait : 1) au coût de la main-d’œuvre (celui-ci ne doit pas excéder les ressources financières de l’entreprise) ; 2) à la ‘compétitivité externe’ (aligner la rémunération par métier sur celle qui est proposée sur le marché du travail) ; et 3) à ‘l’équité interne’ (garantir un système de rémunération qui soit le plus juste possible). Il est difficile de contrôler ces trois équilibres. Ils dépendent étroitement de l’évolution des compétences, du vieillissement des salariés, du système de promotion et des changements liés au contexte économique et social. Ces mutations permanentes rendent indispensables le pilotage et le contrôle du système de rémunération.

Un bon système de rémunération doit respecter cinq CLEFS : il doit être ‘Compétitif, Lisible, Équitable, Flexible...

À propos de l’auteur

Bernard Martory est professeur à l’université de Nice Sophia Antipolis et enseigne le contrôle de gestion sociale.