Ignorer la navigation
La montée du sécuritarisme aux États-Unis
Livre

La montée du sécuritarisme aux États-Unis

Six bonnes raisons d’avoir peur

Berrett-Koehler, 2014 plus...


Classement éditorial

7

Caractéristiques

  • Analytique
  • Révélateur

Commentaires

Beatrice Edwards, procureur, directrice exécutive et responsable du programme international du Government Accountability Project, qui fait par ailleurs partie des représentants légaux d’Edward Snowden (ex-employé de la National Security Agency), expose ce qu’elle estime être des informations essentielles au sujet d’une alliance étatico-privée composée de flibustiers du secteur des hautes technologies et de la sécurité intérieure qui violent les droits constitutionnels. Votre réaction face aux points de vue de l’auteur dépendra en grande partie de l’opinion, bonne ou mauvaise, que vous avez d’Edward Snowden (qui actuellement, du fait de sa résidence en Russie, échappe à l’application de la loi américaine), de Wikileaks et de Julian Assange. Ces derniers soulèvent une large gamme d’émotions auprès de l’opinion publique, et sont considérés tantôt comme des héros, tantôt comme des traîtres. Edwards, qui milite en leur faveur, affirme que le gouvernement et les entreprises américaines ont découvert un marché lucratif dans la surveillance des échanges téléphoniques et sur Internet (aux fins de détection d’activités terroristes), au détriment du respect de la vie privée. L’auteur ajoute que le fait de maintenir le pays dans une logique de guerre permanente est, certes, très rentable mais ne contribue en rien à la protection des droits civils individuels, notamment depuis que la surveillance est devenue, après le 11 septembre 2001, une industrie estimée à un milliard de dollars. Pour elle, le FBI, le département de la Justice et diverses agences de renseignement inconnues ainsi que de nombreuses entreprises partenaires violent la constitution et votre vie privée en collectant les messages en ligne, les appels téléphoniques et les données de recherche sur Internet. À titre d’information et tout en réaffirmant sa neutralité politique, getAbstract propose à ses lecteurs l’éclairage d’Edwards en matière de responsabilité du gouvernement et des entreprises.

Points à retenir

  • Beatrice Edwards, représentante légale d’Edward Snowden, critique la collusion entre l’État et les entreprises privées dans le domaine du renseignement.
  • La National Security Agency (NSA) viole les 1er , 4e et 5e amendements.
  • Le département de la Justice considère les lanceurs d’alerte comme des terroristes et abuse de l’Espionage Act.

À propos de l’auteur

Beatrice Edwards, directrice exécutive et directrice du programme international du Government Accountability Project (GAP), collabore avec des lanceurs d’alerte évoluant dans le secteur des pouvoirs publics, des entreprises et des institutions financières. Elle rédige pour le GAP et The Huffington Post des articles traitant de la corruption et de la surveillance.