Le travail en équipe peut donner lieu à un certain nombre de difficultés et susciter de nombreux questionnements, notamment concernant la taille idéale de l’équipe, le partage des responsabilités ou une éventuelle mésentente au sein du groupe. Pour en décrypter les défis, Mikael Krogerus et Roman Tschäppeler analysent trois de ses composantes fondamentales : la résolution de problèmes, l’atteinte des objectifs et l’instauration d’un climat de confiance. Améliorer le processus décisionnel dans chacun de ces trois axes permettra, selon eux, de fluidifier les relations de travail au sein de l’équipe et de renforcer l’esprit collectif.
Ce qui différencie une bonne équipe d’une mauvaise, c’est sa capacité à trouver des solutions.
L’une des questions principales concernant le travail en équipe est celle du nombre idéal de coéquipiers. Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, affirme que c’est la « règle des deux pizzas » qui doit s’appliquer. Cela revient à définir un nombre de personnes que l’on pourrait nourrir avec deux grandes pizzas, soit entre 4 et 7 coéquipiers. En outre, résoudre les problèmes au sein d’une équipe implique de savoir dans quelle phase de développement elle se trouve. Le « modèle de Tuckman », du nom d’un psychologue américain, identifie cinq étapes de développement : l’orientation, la confrontation, la coopération, la performance et la dissolution.
Par ailleurs, il est normal que des frictions existent au sein d’une équipe, notamment entre ceux qui lancent les idées et ceux qui les mettent en œuvre. Cependant, force est de constater que le travail des uns (les « visionnaires ») est indissociable de celui des autres (les « faiseurs »). Le télétravail est également source de division au sein de l’équipe. Il a fait une entrée...
Mikael Krogerus et Roman Tschäppeler sont les auteurs du best-seller international Le Livre des décisions, vendu à plus de 1 million d’exemplaires dans le monde, et de Tout accomplir.
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