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Au-delà de l’OTAN
Livre

Au-delà de l’OTAN

Une nouvelle architecture de sécurité pour l’Europe de l’Est (The Marshall Papers)

Brookings Institution Press, 2017 mais...


Classement éditorial

9

Caractéristiques

  • Controversé
  • Analytique
  • Visionnaire

Commentaires

Aux yeux des Occidentaux, le président russe Vladimir Poutine est un dictateur invétéré qui sanctionne les dissidents dans son pays, intimide ses voisins et aime l’espionnage politique au point de s’être ingéré dans l’élection présidentielle américaine. Mais pour les Russes, Poutine est un politicien inflexible qui s’oppose à l’élargissement agressif de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Michael O’Hanlon, expert à la Brookings Institution, présente ces points de vue divergents dans cet ouvrage concis, rédigé avant l’impact de la présidence Trump. Dans cet exposé anticonformiste, il affirme que Poutine a raison de s’inquiéter de l’élargissement de l’OTAN. Plutôt que de chercher à exercer des pressions sur la Russie, O’Hanlon soutient que l’OTAN devrait stopper son expansion. L’auteur révèle des informations surprenantes, comme par exemple le témoignage selon lequel Poutine aurait à maintes reprises averti le président américain George W. Bush des mensonges du dirigeant irakien Saddam Hussein quant à sa prétendue possession d’armes de destruction massive. Lorsque, malgré ces avertissements, Bush a envahi l’Irak, Poutine a compris que les Américains faisaient preuve d’une dangereuse impatience dans la construction de leur propre empire. Dans cette synthèse remarquablement documentée, O’Hanlon n’oublie pas de faire référence à la bellicosité de la Russie. getAbstract recommande cet éclairage pertinent sur la psyché russe.

Résumé

La Russie s’oppose à l’élargissement de L’OTAN

En 1949, une douzaine de nations, parmi lesquelles les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont créé l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) , qui compte aujourd’hui 29 pays membres. L’alliance a contribué à assurer la sécurité pendant la Guerre froide et après les attentats du 11 septembre 2001. L’OTAN a également réussi à désamorcer des tensions entre des pays membres tels que la Grèce et la Turquie. Cependant, son élargissement est devenu une source de dissensions pour Moscou, car la Russie s’oppose à l’avancée de l’OTAN en direction de ses frontières nationales.

La République tchèque, la Hongrie et la Pologne sont devenues membres de l’OTAN en 1999. La Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie ainsi que d’autres anciens pays satellites de l’Union soviétique y ont adhéré en 2004. L’OTAN a invité la Géorgie et l’Ukraine à rejoindre ses rangs en 2008, toutefois ces pays n’ont toujours pas intégré l’organisation et ne bénéficient donc pas de sa protection. Le président russe Vladimir Poutine éprouve une profonde aversion pour l’OTAN et cherche à affaiblir et à destabiliser la Géorgie et l’Ukraine...

À propos de l’auteur

Michael E. O’Hanlon est directeur de recherche au département de politique étrangère de la Brookings Institution.