La Grande Dépression des années 1930 a ébranlé la croyance dans le capitalisme et a favorisé l’émergence du socialisme et de l’économie planifiée aux États-Unis, au Royaume-Uni ainsi que dans d’autres démocraties. L’économiste autrichien F. A. (Friedrich) Hayek s’est inspiré de ces réalités sociétales dans La route de la servitude, ouvrage dont l’argument philosophique repose sur la supériorité de la démocratie et du capitalisme sur le socialisme et l’économie planifiée. getAbstract recommande cet essai à tous les lecteurs qui recherchent la quintessence en matière de littérature sur le sujet, ainsi qu’à ceux qui souhaitent explorer les divergences philosophiques du socialisme et du capitalisme.
La démocratie et le capitalisme laissent sceptiques
Durant les premières décennies des années 1900, les Européens et les Américains optèrent de plus en plus pour des alternatives autres que les régimes démocratiques et le capitalisme, et cette tendance a été plus particulièrement ressentie durant la grave récession économique des années 1930. Un grand nombre de critiques remit alors en question le style de gouvernement « libéral » ou minimal que prônait la démocratie, s’interrogeant sur l’éventualité du socialisme comme étant plus performant.
Ce n’étaient que de dangereuses utopies. Pour des économies de marché telles que les États-Unis et le Royaume-Uni, un virage net vers le socialisme impliquerait d’abolir le droit de propriété et d’adopter une économie planifiée, limitant ainsi brutalement la prise de décision individuelle. Peu de nations ont intégré le socialisme dans leur gouvernance comme l’a fait l’Allemagne dans les 50 années précédant la période charnière des années 1930, qui vit l’ascension d’Adolf Hitler. Le philosophe allemand Karl Marx disparut en 1883, mais sa croyance révolutionnaire dans le socialisme et dans l’économie planifiée lui survécut...
Friedrich August von Hayek (1899-1992), économiste autrichien partisan de l’économie de marché, a été corécipiendaire du Prix Nobel d’économie en 1974 et a reçu la Presidential Medal of Freedom américaine en 1991.
Commenter ce résumé ou Iniciar a Discussão