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Le capitalisme rouge
Livre

Le capitalisme rouge

Les fondements financiers fragiles de l’essor extraordinaire de la Chine

Wiley, 2011 mais...

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Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Innovant

Commentaires

Rédigé par des initiés et traitant de la vision du capitalisme à la chinoise, ce livre dresse un tableau révélateur de la situation économique d’une nation destinée à devenir la plus grande économie du monde. Carl E. Walter and Fraser J. T. Howie, experts bancaires spécialistes des marchés asiatiques, font état des interconnexions d’un système financier sous la domination du Parti communiste, dévoilent les conflits opposant les familles dirigeantes, les chefs d’entreprises et les technocrates luttant tous pour leurs intérêts politiques et personnels et mettent à jour le défi que représentent les entreprises publiques opaques pour les investisseurs occidentaux. Les auteurs plongent au cœur des manœuvres complexes et souvent clandestines qui se cachent derrière la façade moderne et sophistiquée que la Chine présente au reste du monde. Cet ouvrage offre un compte rendu précis des agences, politiques et acteurs principaux, ainsi qu’une analyse financière pointue du secteur bancaire et des marchés des capitaux. Les points les plus intéressants développés dans cet opus peuvent parfois se perdre dans les détails historiques mais votre patience sera récompensée. getAbstract recommande la lecture de ce livre puissant à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les moteurs réels, souvent méconnus, de l’incroyable croissance chinoise.

Résumé

Le mythe du développement de la Grande Chine

Ce sont les Jeux Olympiques de 2008 qui ont mis la Chine sur le devant de la scène mondiale. Dans le cadre des préparatifs de cette manifestation sportive, le pays se lança dans la construction d’autoroutes, de stades, de logements et d’hôtels et, du jour au lendemain, 40 millions de pots de fleurs furent déposés dans les artères principales des villes pour accueillir les visiteurs. La réouverture de la Chine au monde occidental était d’autant plus remarquable que le pays était plongé dans la banqueroute à peine 30 ans plus tôt. En 1978, Pékin ressemblait à une cité dévastée alors que Shanghai, un temps considérée comme la plus cosmopolite des villes d’Orient, se dégradait, ses habitants contraints de dormir sur les trottoirs en raison du manque de climatisation. Le pays était ruiné à tel point que lorsqu’en 1974, le Premier ministre de l’époque, Deng Xiaoping, s’est rendu aux Nations-Unies, sa délégation ne put réunir que 38 000 dollars en fonds publics pour financer le déplacement.

Alors que beaucoup d’Occidentaux accréditent le mythe du développement de la Grande Chine, force est de constater que la rapide mutation économique...

À propos des auteurs

Carl E. Walter a travaillé durant 20 ans dans le secteur financier chinois et a occupé un poste à responsabilité au sein de la première banque d’investissement sous forme de joint-venture en Chine. Fraser J. T. Howie est directeur général d’une société de courtage implantée à Singapour.