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Le vainqueur remporte la mise
Livre

Le vainqueur remporte la mise

La course aux ressources menée par la Chine et ses conséquences mondiales

Basic Books, 2012 mais...


Classement éditorial

9

Caractéristiques

  • Analytique
  • Innovant
  • Connaissance du contexte

Commentaires

À l’heure où la Chine fait la une des médias et domine les marchés mondiaux des matières premières, Dambisa Moyo, économiste renommée, analyse en détail la stratégie d’accumulation des ressources naturelles et des actifs financiers menée par l’Empire du Milieu. Pour comptabiliser les centaines de milliards de dollars que la Chine a déjà investis, l’auteur nous emmène dans un voyage autour du monde, de la Russie à l’Afrique en passant par l’Amérique du Sud. Pour D. Moyo, la Chine joue globalement le jeu, pourtant elle reconnaît que les dirigeants de la deuxième économie mondiale n’hésiteraient pas à se montrer implacables si nécessaire. L’auteur porte un regard pondéré sur le rôle déterminant de la Chine, et rejette toute forme d’alarmisme, sans toutefois dédouaner la nation de ses pratiques contestables. Cette étude magistrale dresse un constat global, en allant bien au-delà de la frénésie d’achats que connaît actuellement la Chine et en plongeant au cœur des pressions politiques internes et de la problématique externe de la raréfaction des ressources. Quoi qu’elle ne constitue pas spécifiquement un guide destiné aux investisseurs, cette analyse offre une précieuse perspective sur la dynamique des marchés des matières premières. getAbstract recommande cet opus à tous les lecteurs à la recherche d’une vision financière et politique instructive sur les marchés globaux, et plus particulièrement sur la Chine.

Résumé

Une frénésie d’achats à l’échelle mondiale

L’expansion rapide de la Chine et sa soif d’acquisitions offrent au monde entier l’image d’une superpuissance d’un nouveau genre, investissant à tour de bras dans les ressources naturelles pour les besoins futurs de son importante population. Le gouvernement chinois et les entreprises nationales ont sillonné le monde, des gisements de pétrole vénézuéliens aux ports grecs, en passant par les fabricants d’ordinateurs américains, pour étendre leur influence au sein de l’économie mondiale. Avec plus de 3000 milliards de dollars en réserves de change en 2012, la Chine dispose d’un pécule conséquent pour financer sa fièvre acheteuse et ne s’en prive d’ailleurs pas, en y consacrant des dizaines de milliards de dollars chaque année.

La Chine possède à la fois des actifs financiers et physiques. En 2011, elle détenait 8 % de la dette publique américaine, mais son appétit insatiable pour le pétrole, le charbon, les denrées alimentaires et l’eau s’avère bien plus frappant que ses investissements financiers.

Plus de consommateurs, plus de consommation

Le rachat de la branche ordinateur personnel d’IBM par la société chinoise...

À propos de l’auteur

Dambisa Moyo, économiste d’envergure internationale, est l’auteur de L’aide fatale et de La défaite de l’Occident. En 2009, la revue Time l’a élue parmi ses ‘100 personnalités les plus influentes au monde’.