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Transformer l’or vert en or jaune
Livre

Transformer l’or vert en or jaune

Comment les entreprises performantes exploitent la stratégie environnementale

Wiley, 2006 mais...


Classement éditorial

10

Caractéristiques

  • Innovant
  • Pratique

Commentaires

« Il n’est pas facile d’être vert » aimait à répéter Kermit la grenouille, protagoniste de la série télévisée 1, rue Sésame. Quoi qu’il en soit, les pressions environnementales et sociales incitent de plus en plus d’entreprises à surfer sur la ‘vague verte’ pour atteindre la durabilité écologique. Daniel C. Esty et Andrew S. Winston, tous deux professeurs à l’université de Yale, expliquent dans cet ouvrage méthodique et concis en quoi celle-ci peut conférer un avantage concurrentiel à l’entreprise. Les auteurs présentent de manière succincte une analyse de rentabilité en matière de durabilité et proposent un véritable manuel de stratégies écologiques. Leur exposé n’est ni trop abstrait ni trop exhaustif et offre l’avantage de s’intéresser également au revers de la médaille. En effet, les auteurs n’omettent pas de citer des exemples dans lesquels des produits ou des programmes dits durables peuvent se solder par un échec. Si certaines de leurs suggestions peuvent paraître évidentes, Esty et Winston ont néanmoins le mérite d’avoir réussi à rassembler une multitude de conseils judicieux et à les restituer, dans la plupart des cas, dans un langage dénué de jargon. getAbstract recommande vivement la lecture de cette analyse perspicace à tous les dirigeants d’entreprise souhaitant passer de la rhétorique à l’action. Si la sagesse de Kermit la grenouille garde toute sa pertinence, force est de constater que cet ouvrage facilite néanmoins la vie à tous les individus tentés par le virage vert.

Résumé

Le cauchemar de Sony avant Noël

La période de Noël est généralement synonyme de chants, de sucres d’orge et de bonbons. Pourtant, à l’approche de cette fête en 2001, les cadres de Sony ne pensaient qu’au cadmium et à sa toxicité. Les autorités des Pays-Bas venaient de bloquer la vente de plus d’un million de Playstations destinées à remplir le traîneau du Père Noël. Il s’était avéré que l’un des câbles de ces consoles de jeux contenait un taux de cadmium supérieur au maximum autorisé par la réglementation environnementale néerlandaise. Sony résolut le problème en payant le prix fort. Quelques 130 millions de dollars plus tard, l’entreprise parvint à identifier la source de contamination des câbles après avoir inspecté 6 000 sites de production.

Cette crise a contribué à la mise en place d’une nouvelle chaîne logistique plus performante. Grâce à une petite quantité de cadmium présente sur certains composants de ses consoles, Sony a tiré l’enseignement précieux suivant : la gestion intelligente de problématiques environnementales ne se limite pas simplement à se protéger contre le risque de perte. D’autres entreprises, parmis lesquelles GE, Wal-Mart...

À propos des auteurs

Daniel C. Esty enseigne le droit et la politique environnementale à l’université de Yale où Andrew S. Winston est directeur du programme de stratégie environnementale institutionnelle.