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L’économie du bien et du mal
Livre

L’économie du bien et du mal

Oxford UP, 2011 подробнее...

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Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Complet
  • Analytique
  • Innovant

Commentaires

L’étude de l’histoire philosophique de l’analyse économique illumine ce domaine et le rend vivant. Les mathématiques ont réduit l’économie à des formules amorales en lieu et place d’un débat vivant permettant de séparer les bonnes idées économiques des mauvaises. Les croyances mythiques et religieuses et les limites des découvertes scientifiques ont donné lieu à de nombreuses conceptions erronées. Le Professeur Tomas Sedlacek affirme de manière convaincante que les économistes ne tiennent généralement pas compte de l’importance des émotions dans le processus décisionnel. Il démontre que la société pourrait tirer profit d’une meilleure compréhension des concepts non quantitatifs qui ont depuis toujours marqué la pensée économique : le bien et le mal. getAbstract recommande cette lecture riche et consistante (bien que peu aisée) à ceux qui sont familiers avec les concepts économiques et veulent équilibrer leur base mathématique avec une vision historique des racines philosophiques, religieuses et théologiques de l’économie.

Résumé

L’éthique de l’économie

Une des raisons pour laquelle les économistes n’arrivent jamais à prédire, et encore moins à expliquer, des événements passés, est le fait que leurs analyses sont déconnectées de la réalité. Ainsi, ils n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les causes de la Grande Dépression des années  30. La crise financière mondiale de 2008-2009 a aussi mis en évidence l’incapacité des économistes à prédire les dangers massifs et à trouver des moyens de les prévenir ou de réduire leur impact. Les économistes devraient retourner aux racines philosophiques et réduire l’importance des branches mathématiques afin de retrouver le sens des réalités. Dans leurs analyses, ils considèrent que lorsque seules une ou deux variables changent, les autres variables restent constantes. Cette croyance – appelée ceteris paribus ou ‘toutes choses étant égales par ailleurs’ – ignore le ‘monde vivant’. L’utilitarisme universel, qui affirme que les individus n’agissent que pour leur propre bien, est une autre hypothèse controversée, qui nie l’impact du comportement altruiste.

Les mathématiques enterrent le sens de l’économie – c’est-à-dire son contenu éthique...

À propos de l’auteur

Tomas Sedlacek est membre du Conseil Économique National à Prague et enseigne à l’Université Charles.