La chose la plus importante

« Un art plus qu’une science » Art et financement possèdent de multiples points communs ; les deux nécessitent une approche à la fois intuitive et souple. Contrairement à la science pure dans laquelle les praticiens peuvent répliquer les résultats de manière constante, les investisseurs ne peuvent en aucun cas systématiser leurs réussites. Pour obtenir des taux de rendement supérieurs à ceux du marché, il faut cultiver une ‘faculté de perception supérieure’ ou ce que le légendaire investisseur Benjamin Graham appelait ‘un soupçon de sagesse’. Les investisseurs prospères apprennent à raisonner différemment des autres investisseurs. Ils développent une ‘réflexion de second degré’, une méthode d’action et d’analyse de l’information hors norme. La réflexion de second degré nécessite une considération préalable des issues, probabilités et attentes possibles ainsi qu’une compréhension de l’évaluation du cours actuel d’une action en vue de scenarios futurs. Toutefois, la plupart des investisseurs opèrent ‘une réflexion de premier degré’ et suivent le mouvement en ne considérant que les facteurs les plus évidents. Si, par exemple, les marchés traversent une crise, les investisseurs...