跳过导航
Le choix du pire
Livre

Le choix du pire

Comment nos actions transforment les risques naturels en catastrophes

Oxford UP, 2020 更多详情


Classement éditorial

8

Caractéristiques

  • Innovant
  • Révélateur
  • Vu de l'intérieur

Commentaires

Ilan Kelman s’intéresse aux causes des catastrophes et aux raisons économiques, culturelles et psychologiques pour lesquelles les individus et les sociétés les laissent se produire. Il met en avant le fait que les catastrophes naturelles n’existent pas. Selon lui, les pertes de vies humaines, de moyens de subsistance et de biens qu’entraînent les incendies, les tremblements de terre et les ouragans résultent des vulnérabilités propres à une société, et du choix fait par cette société de les éliminer ou de les accepter.

Résumé

Les gens peuvent éviter les catastrophes, ce qui implique que ‘les catastrophes ne sont pas naturelles’.

La Terre, les océans et l’espace génèrent des incendies, des tremblements de terre, des vents meurtriers, des inondations et, parfois, des tempêtes solaires ou des météorites. Ces évènements peuvent devenir des catastrophes avec des pertes humaines et matérielles importantes. Mais même s’ils ne sont pas imputables à l’action de l’homme, ils ne constituent pas pour autant des catastrophes naturelles.

En effet, les êtres humains peuvent faire face aux phénomènes naturels et les empêcher de se transformer en catastrophes. Des mesures peuvent être mises en place pour prévenir ou réduire les pertes, pourtant les individus, la société et les pouvoirs publics restent dans l’attentisme.

La nature ne crée pas de catastrophes. Les choix des gens entraînent des catastrophes.

Haïti fait face à des risques naturels avec une fréquence déconcertante. Des ouragans, des épidémies ou des tremblements de terre, parfois simultanés, semblent frapper le pays environ tous les dix ans. En 2010, un important tremblement de terre (magnitude 7.0) a frappé...

À propos de l’auteur

Le professeur Ilan Kelman est chargé d’enseignement sur les catastrophes et la santé à l’University College London et à l’université d’Agder, en Norvège.