Les dirigeants d’entreprises cotées en bourse subissent souvent des pressions pour s’aligner sur les pratiques ESG dans le but d’assurer la durabilité à long terme. Or, ces contraintes peuvent compromettre leur culture d’entreprise, car, comme l’explique Matthew Sekol, le déploiement de l’ESG peut poser des problèmes. En outre, les aspects « intangibles » qui sous-tendent ces initiatives peuvent inciter les dirigeants à les simplifier au maximum, ce qui pourrait réduire la pertinence de l’ESG. D’après Sekol, si vous adoptez l’ESG, il faut le faire avec un véritable esprit d’entreprise, de manière concrète et significative.
Les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ont des significations différentes selon les organisations.
L’ESG tire ses origines de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et de l’investissement socialement responsable (ISR). Cependant, l’approche ESG s’en est différenciée en 2004 grâce à une définition plus large de la « valeur matérielle » et à la prise en compte des éléments intangibles pouvant affecter la valeur d’une entreprise. L’ESG repose sur trois piliers :
- Environnemental : l’impact de l’entreprise sur la planète, que ce soit par l’utilisation des ressources ou ses pratiques durables tout au long de sa chaîne de valeur.
- Social : la manière dont l’entreprise favorise la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) et protège ses collaborateurs contre l’exploitation.
- Gouvernance : l’engagement du conseil d’administration et des dirigeants à respecter les valeurs, l’éthique et les objectifs de l’entreprise, tout en mettant l’accent sur la transparence et la responsabilité.
Il est néanmoins difficile de définir précisément l’ESG, car ce ...
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