Si vous êtes bon dans votre poste, pourquoi ne continueriez-vous pas de monter dans la hiérarchie ? Et si tel est le cas, atteindrez-vous vos limites ? Selon le principe de Peter, vous les atteindrez, vous serez mauvais dans votre nouveau poste et vous vous y languirez à tout jamais. Cette situation résulte d’une vision trop étroite de la « promotion » au travail. Dans cet épisode du podcast Freakonomics Radio, Stephen Dubner, auteur et journaliste, explore la face, pas si cachée, des mauvais chefs en s’aidant d’apports des meilleurs chercheurs.
Bien que les collaborateurs aient une perception juste de la performance de leur manager, les études se sont avérées incapables d’identifier ce qui fait un bon ou un mauvais chef.
Une étude menée par les économistes Steve Tadelis et Mitchell Hoffman n’a pas trouvé de corrélation entre la productivité des employés et la performance du manager. Toutefois, quand des collaborateurs ont le sentiment que leur manager n’est pas au niveau, leur taux d’attrition est généralement élevé. Donc, même si ce qui fait un bon chef reste un mystère, il semble qu’un bon chef soit capable de fidéliser des employés heureux et performants, alors que le mauvais chef pousse ses meilleurs employés au départ.
Dans une organisation hiérarchique, selon le principe de Peter, les collaborateurs sont promus à des postes de direction jusqu’à atteindre « leur niveau d’incompétence ».
Le chercheur en pédagogie canadien Laurence J. Peters a eu cette révélation en allant chez son mécanicien : dans les organisations hiérarchiques, les bons employés sont continuellement promus jusqu’à atteindre un poste où ils affichent de piètres performances. Malheureusement, ils resteront à ce...
Stephen J. Dubner anime le podcast Freakonomics Radio et a co-écrit Freakonomics et SuperFreakonomics. Dans cet épisode, il interroge l’experte en données Katie Johnson ; Kelly Shue, professeur de finances à la Yale School of Management ; Steve Tadelis, professeur d’économie à l’U.C. Berkeley’s Haas School of Business ; et Nicholas Bloom, économiste à Stanford.
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